Colmar placée sous administration militaire

Bains municipaux bombardés

Proche de la frontière des Vosges, ville de garnison forte de 5 200 hommes, Colmar devient vite un objectif militaire important. Les troupes françaises se rapprochent par l’ouest et quelques patrouilles de cavalerie parviennent même à l’atteindre. Les Français sont cependant repoussés à l’issue de plusieurs jours de bataille, et le front se fixe sur la crête des Vosges pendant plus de quatre ans.

Utilisée comme base arrière par les troupes allemandes, Colmar est placée sous administration militaire. Nœud de circulation entre les fronts du Linge, des vallées de Lapoutroie et de Munster, et du Vieil-Armand (Hartmannswillerkopf), la ville vit au rythme des passages de matériel et de troupes, et des survols d’avions larguant tracts ou bombes. Le 8 août 1917, l’établissement des bains municipaux est notamment touché par un bombardement qui endommage sa toiture.